Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

L'urbanisation du Bas-du-Pouy paraît s'être développée dès le Moyen Âge en lien avec le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Le chemin des pèlerins longeait l'Adour et remontait vers la ville par la côte de Brille. L'hospice des pèlerins appelé hôpital Saint-Michel se situait en bas de la côte, dans un faubourg. Il apparait dans les textes dans l'acte de paréage entre Henri III et l'abbé de la ville en 1270.

Sur la vue de la ville levée par le moine Du Buisson vers 1680, l'hôpital est l'unique construction figurée du quartier. Il en est de même pour le plan de la ville et de sa banlieue issu du terrier des bénédictins dressé en 1743. Pourtant, des plans de la rivière de l'Adour au milieu du 18e siècle mentionnent avec précision l'emplacement de maisons du Bas-du-Pouy, dans le prolongement de l'ancien pont. Le plan cadastral de 1809 indique également l'implantation de nombreuses maisons.

Les nombreuses pétitions des habitants du Bas-du-Pouy concernant les eaux usées, l'eau potable et l'électricité témoignent d'un quartier populaire situé en bordure de la ville. Avec l'industrialisation des bords de l'Adour à partir de la seconde moitié du 19e siècle, le Bas-du-Pouy devient, notamment, un quartier ouvrier.